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Le Déni




Dans cette époque d’ouverture de conscience intensive, il semblerait qu’il reste peu de place pour le déni.

Et pourtant, nous aurons beau vouloir le chasser de nos vies, il persistera jusqu’au bout, et heureusement.

Comment pourrions-nous vivre dans une totale conscience de tout, et nous passer de sa protection?

Le déni est un mécanisme de défense du mental, qui nous permet de bloquer des émotions trop violentes à ressentir, à un moment donné, en mettant un voile sur notre réalité.

Il nous permet également de nous maintenir dans une forme d’équilibre artificiel, lorsque nous en avons besoin, pour tenir le coup.

Ainsi, il faut accepter l’idée que nous ne pouvons pas tout entendre, ni tout voir, ni tout savoir.

Nous ne pouvons pas non plus sortir d’une situation, toxique pour nous, sans y être préparés émotionnellement.

Chaque forme de déni est différente, mais aussi petite soit elle, toute sortie de déni s’accompagne d’un choc émotionnel.

Suivant la nature du sujet, ce choc sera plus ou moins grand, et l’intensité des émotions qui en découleront, très variables.

Quand il s’agit de déni, le rythme de chacun se doit d’être respecté, afin que le processus d’acceptation de la prise de conscience se déroule pour le mieux, pour la personne concernée.

Aussi, la compassion envers nous-mêmes ou envers autrui, selon les cas, reste la meilleure attitude à avoir pour traverser ces périodes de cataclysmes.

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Lire aussi: La Compassion

 

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