Nous sommes tous des êtres uniques, et donc, tous différents les uns des autres.
Malgré cela, nous sommes parfois interpellés, voire dérangés, par les autres.
Depuis toujours, il existe dans le Monde, des normes, non-contractuelles, mais connues de tous, et dont la quantité augmente régulièrement sous les effets de mode.
Les codes indispensables à notre sociabilité, nous sont enseignés par toutes les figures d’autorité, puis d’une manière beaucoup plus tacite, par nos pairs, tout au long de notre vie.
Ainsi, ceux qui se sont approprié, de manière naturelle ou forcée, les préceptes indispensables à la socialisation, seront inclus, alors que les autres, les rebelles, seront exclus.
L’expérience de la différence, prend plusieurs formes, et regroupe ceux que nous pouvons considérer être, les minorités : les malades, les handicapés, les étrangers, les homosexuels, les chômeurs… Mais aussi, les artistes, les créateurs, les originaux, les penseurs, les sensibles, les élites…
La nature de la différence n’étant pas en soi importante, sachant que c’est l’énergie de la différence, qui nous sépare les uns des autres.
La stigmatisation se traduit, soit par une franche discrimination, soit par une mise à l’écart, plus ou moins assumée. Dans les cas les plus graves, elle s’exprimera par des comportements, tels que la violence physique, ou le harcèlement moral.
Certains d’entre nous, désarçonnés par les jugements, finissent par s’isoler, de manière consciente ou inconsciente, pour se préserver du regard des autres.
Pour autant, toutes les personnes issues des minorités, ne font pas nécessairement l’expérience de l’exclusion, ou de l’isolement. Certaines d’entre elles, vivent en paix parmi la majorité, et d’autres vont même au-delà, en exposant clairement leur différence pour la revendiquer.
Tout simplement parce que, bien que très facilement identifiables, comme singulières, par une ou plusieurs caractéristiques visibles, ces personnes ne se ressentent pas comme séparées de la multiplicité.
Car c’est uniquement lorsque la différence des autres, trouve un écho à notre propre différence, qu’elle alimente notre blessure de rejet.
Pour cicatriser, nous devrons nous défaire de nos étiquettes, inutiles et obsolètes, pour concentrer notre énergie sur le développement de nos meilleurs atouts.
Car c’est ainsi que nous parviendrons à intégrer notre vibration à celle de la communauté.
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