Dès notre adolescence, nous sommes interrogés sur ce que nous voulons faire plus tard.
Plus tard, signifie lorsque nos serons adultes, mais étonnamment, nous devons choisir une orientation, alors même, que nous n’avons même pas terminé de grandir.
Ainsi, nous choisissons une filière, de manière sereine et déterminée pour les uns, et de manière plus détendue et hasardeuse pour les autres.
Quel que soit notre choix, nous savons que nous devons trouver une manière de subvenir à nos besoins, et, éventuellement, à ceux de nos enfants.
Une fois lancés dans notre carrière professionnelle, nous établissons un rapport, très personnel, à la notion de travail.
Ce rapport diffère, d’une personne à l’autre, notamment, en termes d’énergie fournie, selon la perception que nous avons de cette activité, en termes de croyances et d’émotions.
Depuis quelques années, la notion de charge mentale revient régulièrement dans les conversations, dans les médias, avec sa conséquence, le burn-out.
Contrairement à ce que nous pouvons penser, ce phénomène n’est pas réservé au secteur professionnel, bien que celui-ci reste le milieu de prédilection de la manifestation de la saturation.
Néanmoins, la charge mentale couvre un champ bien plus vaste, car au-delà de la notion de travail, elle englobe également la compétence, la performance, autrement dit, tout ce que nous pouvons faire.
Ainsi, il y a aujourd’hui des mères de famille au foyer, qui sont complètement surmenées et dépassées par l’intensité de leurs journées.
Comme si, notre productivité était devenue une justification à notre présence au sein des lieux où l’on se trouve.
Lorsque nous parvenons à un degré irrévocable d’épuisement, nous sommes stoppés par la Vie, à travers un burn-out, de manière à pouvoir nous reposer, et à prendre du recul.
La période de recouvrement est supposée nous amener à méditer sur les raisons qui nous ont conduits à nous mettre autant de pression.
Si l’introspection est fructueuse, alors nous pourrons tirer des leçons de cette expérience, et modifier notre manière de vivre.
Car finalement, nous n’avons plus à batailler pour gagner notre vie, dès lors que nous nous souvenons qu’à notre naissance, elle nous a été donnée.
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